Le décor : une route sauvage et belle qui sillonne le Quercy blanc, entre Cahors et Figeac. C’est la genèse de cette histoire : les visions enchantées et terrifiantes à la fois d’une enfant qu’on trimballe à l’arrière de la voiture et qui peuple de créatures échappées de son imaginaire ces paysages où souffle l’autan, un vent brûlant et inquiétant.
Le décor : une route sauvage et belle qui sillonne le Quercy blanc, entre Cahors et Figeac. C’est la genèse de cette histoire : les visions enchantées et terrifiantes à la fois d’une enfant qu’on trimballe à l’arrière de la voiture et qui peuple de créatures échappées de son imaginaire ces paysages où souffle l’autan, un vent brûlant et inquiétant.
À travers cette série de photographies, Stéphanie Lacombe explore ses souvenirs d’enfance et rappelle à sa mémoire les figures oniriques des cauchemars d’autrefois : héros évanescents, gargouilles, monstres et allégories nous contemplent de l’autre côté du miroir. Toutes lointaines, fragiles comme des bulles de savon, elles s’évanouissent lorsqu’on s’en approche.
Pour ce travail sur l’intime, Stéphanie Lacombe a choisi un protocole particulier, un mode de prise de vue et de développement qui rende compte au mieux de ses sensations.
Ses images, infiniment délicates et subtiles, naissent de son imagination enfiévrée à travers un procédé entièrement artisanal qui laisse une part certaine à l’imprévu, dans une évocation des expériences et des compositions enfantines. Il n’est fait nul appel à des procédés de retouche informatique, tout est issu d’une expérimentation manuelle : superposition de tirages marouflés et autres secrets de fabrication… Cette exploration des origines naît d’un mouvement de va-et-vient de la nature à l’humain. Ici, la nature n’est pas prise dans une acceptation écologique, moderne, ou idéologique, mais plutôt comme le terrain de jeux de notre inconscient. Ces forêts, ce sont le mystère des grands bois sombres ; ces cours d’eau, la source primaire.
Ces ombres et ces rais de lumière, les émotions chatoyantes du temps jadis.
À travers cette série de photographies, Stéphanie Lacombe explore ses souvenirs d’enfance et rappelle à sa mémoire les figures oniriques des cauchemars d’autrefois : héros évanescents, gargouilles, monstres et allégories nous contemplent de l’autre côté du miroir. Toutes lointaines, fragiles comme des bulles de savon, elles s’évanouissent lorsqu’on s’en approche.
Pour ce travail sur l’intime, Stéphanie Lacombe a choisi un protocole particulier, un mode de prise de vue et de développement qui rende compte au mieux de ses sensations.
Ses images, infiniment délicates et subtiles, naissent de son imagination enfiévrée à travers un procédé entièrement artisanal qui laisse une part certaine à l’imprévu, dans une évocation des expériences et des compositions enfantines. Il n’est fait nul appel à des procédés de retouche informatique, tout est issu d’une expérimentation manuelle : superposition de tirages marouflés et autres secrets de fabrication… Cette exploration des origines naît d’un mouvement de va-et-vient de la nature à l’humain. Ici, la nature n’est pas prise dans une acceptation écologique, moderne, ou idéologique, mais plutôt comme le terrain de jeux de notre inconscient. Ces forêts, ce sont le mystère des grands bois sombres ; ces cours d’eau, la source primaire.
Ces ombres et ces rais de lumière, les émotions chatoyantes du temps jadis.
Pauline Guena